Peinture - Détournements de Châssis - 1993-1995
" Il s’agit d’une 'métamorphie' par double détournement : la peinture va se 'polyvisionner' comme une sculpture, et, les châssis en bois brut, au lieu de rester cachés derrière la toile, vont se positionner 'devant' l’œuvre, pour l’encadrer en la révélant 'tout autre'."
De la surface plane, au volume, un glissement ludique et naturel ...
La redécouverte simultanée de nombreux châssis nus, en bois naturel, et de toiles abstraites laissées à l’abandon dans l’atelier, va inciter VEA XIRADAKIS à expérimenter un rapprochement entre ces deux éléments par une mise en scène inédite, Les peintures, jugées insuffisantes pour être reprises et signées, semblent inviter l’artiste à un nouveau jeu de découpage, faisant écho et suite logique à ses premières Toiles Variables à Bandes. Par cadrage manuel puis par glissement de petits châssis vides directement posés sur la toile peinte, VEA va isoler certaines parties de ces toiles et y découvrir d’irrésistibles mini-tableaux qui viennent réveiller son polyvisionnisme. Révélés de façon inattendue par l’encadrement de châssis nus, la vision de ces mini-tableaux va initier une nouvelle période de créations, cette fois-ci, en 3D, que l’artiste intitulera ironiquement "Détournements de châssis". Les peintures coupables de ces détournements, après avoir subi démontage puis découpage en bandes et en rectangles de différents formats, vont cependant connaître une autre réalité : désormais en relief, en prise avec l’autour, devenues, pour certaines, de véritables entités artistiques et volumétriques,
Un jeu de cache-cache invitant le polyvisionnisme à une re-naissance.
VEA cherche le jeu encore et toujours : "Détourner de sa fonction première, le châssis nu, pour qu’il se révèle et révèle" ; il va bien plus loin qu’un simple cadre, en dévoilant le bois blanc de ses quatre pans biseautés ; il ravive les couleurs d’un mini-tableau abstrait qui, sans lui, n’aurait jamais existé.
Les Recto-Verso, de petite taille, offrent deux faces de lecture et se posent directement sur un meuble. Les châssis enchâssés servent, à la fois, de socle et d’encadrement aux deux mini-tableaux qui se tournent le dos.
Les Murales, de taille moyenne, s’accrochent au mur comme de simples tableaux et présentent une seule face chahutée par le relief de plusieurs châssis, nus, ou habillés de bandes de toile peinte qui en multiplient la lecture ou viennent la perturber.
Les Totem-Peintures, de taille humaine, (entre 160 et 210 cm), présentent quatre faces de lecture, multipliées par autant de fenêtres en châssis que de châssis montés en caissons ajourés. Avec ce nouveau concept de montage sculptural, créant différentes zones de vide et de profondeur, le jeu des châssis permet d’autres circulations, laissant l’œil libre de découvrir les miniatures picturales qui jouent à cache-cache derrière les barreaux de toile multicolore.
"C’est encore du polyvisionnisme : plusieurs données séquentielles d’une peinture abstraite qui se recouvre de morceaux soutirés de sa propre chair, dans un désordre organisé, reniant sa forme initiale rendue méconnaissable. Et l’œuvre est justement là, dans ce jeu de mise en scène, d’effacement, de cache-cache, de 'découvrement' et d’espaces d’évasion... C’est l’avènement d’une "re-naissance" énigmatique !"
Totem 'sans tabou' : une œuvre 'détournante' qui mute et se prolonge
Les Totems offrent, sur leurs quatre faces, une multitude de visions en 3D à l’intérieur comme à l’extérieur de l’œuvre autour de laquelle on peut circuler. Le regard qui traverse ces aérations de châssis en bois naturel, va rencontrer les mini-tableaux vivement colorés qui y sont agencés.
" Totem sans tabou ", précise l’artiste, " en clin d’œil aux premières tentatives humaines d’établir un dialogue avec leurs dieux protecteurs ". De forme légèrement pyramidale, la colonne totémique composée d’une superposition de quatre à six caissons aériens, emboîtés simplement les uns dans les autres, semble ne tenir que par ’magie’... "celle de la colle à bois !" ironise encore l'artiste. Ces Totems 'sans tabou', ne pourraient-ils pas entrer en relation avec d’autres dimensions... intangibles ? Mais... ces dimensions-là ... " ne dépendent que du regard qui, sur les œuvres d’art, se pose ?
Et n’est-ce pas, dans ce dialogue 'unique et secret' que la 'magie de l’art’ se trouve ? "
Mural 9 - Bleu et Rouge
3 x 68 cm
Acrylique sur toile et châssis nus externes
1993-95
Pareu
73x 60 cm
Huile sur carton toilé
1977
Pareu
73x 60 cm
Huile sur carton toilé
1977
Pareu
73x 60 cm
Huile sur carton toilé
1977
Pareu
73x 60 cm
Huile sur carton toilé
1977
Pareu
73x 60 cm
Huile sur carton toilé
1977
Pareu
73x 60 cm
Huile sur carton toilé
1977
Pareu
73x 60 cm
Huile sur carton toilé
1977
Pareu
73x 60 cm
Huile sur carton toilé
1977
Pareu
73x 60 cm
Huile sur carton toilé
1977
Pareu
73x 60 cm
Huile sur carton toilé
1977
Pareu
73x 60 cm
Huile sur carton toilé
1977
Pareu
73x 60 cm
Huile sur carton toilé
1977
Pareu
73x 60 cm
Huile sur carton toilé
1977
Pareu
73x 60 cm
Huile sur carton toilé
1977
Pareu
73x 60 cm
Huile sur carton toilé
1977
Pareu
73x 60 cm
Huile sur carton toilé
1977
Pareu
73x 60 cm
Huile sur carton toilé
1977
Pareu
73x 60 cm
Huile sur carton toilé
1977
Copyright : VEA XIRADAKIS-VEADAKIS© - ADAGP - 2025
Tous droits réservés - Mentions légales
Ce site web utilise les cookies. Veuillez consulter notre politique de confidentialité pour plus de détails.
Refuser
OK